
Une douzaine de chefs d’Etat ou de gouvernement et des délégués (acteurs politiques, civiles et experts environnementalistes) de 196 pays participent à partir de lundi à Abidjan en Côte-d’Ivoire aux travaux de la Cop 15 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Grand enjeu de cette Cop15 : comment trouver des solutions pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse ? Cette rencontre est l’occasion pour les participants d’apporter un nouvel élan politique aux mécanismes devant renforcer la résilience des populations affectées par la sécheresse. Les politiques et les experts devront faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres, et attirer spécifiquement l’attention des opinions sur les questions de restauration des terres. La sécheresse menace des millions de personnes un peu partout sur le continent africain. Les thèmes de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres, de migration et du droit de propriété seront aussi au cœur des discussions. Le Togo dont le président, Faure Gnassingbé est participe à la conférence d’Abidjan, va formuler des propositions concrètes, conformément aux initiatives nationales pour la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.
Le Togo s’est doté d’un Plan national de lutte contre sécheresse et la désertification, et a lancé le 1er juin 2021 une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec pour ambition de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030.
La COP15 d’Abidjan est prévue pour prendre fin le 21 mai 2022