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« Pour le réveil de la filière coton du Togo, » c’est autour de ce thème que les acteurs de la filière coton du Togo se sont réunis du 19 au 20 mai 2022 à Kara. Un thème aussi révélateur lorsqu’on sait que la Nouvelle Société Cotonnière du Togo, SNCT, actuellement sous la direction du Groupe International Olam, a du plomb dans l’aile. En effet, avec l’arrivée de Olam en en 2020, la SNCT s’était engagée à produire 225 000 tonnes de coton graine pour un rendement de 1100kg par hectare à l’horizon 2025.

Malgré les efforts, l’objectif fixé est loin d’être atteint. À titre d’exemple sur 193 000 hectares a emblaver, difficilement 74 193 ont été exploités pour une production attendue d’un peu plus de 50.000 tonnes de coton graine. A en croire les responsables de la société, cela s’explique entre autres, par l’émergence de certaines cultures qui ont un prix attractif et à cela s’ajoutent les aléas climatiques et le coût élevé de la main d’oeuvre. C’est dans le souci de faire le point sur les nouvelles dispositions prises pour booster la filière que les acteurs de la filière coton se sont retrouvés Kara pour une concertation qui va déboucher sur le lancement de la campagne cotonnière 2022-2023.Il s’agit également de jeter les bases d’une nouvelle dynamique pour relever les défis qui s’imposent à la filière. Et pour relever ces défis, le directeur général de la SNCT, M. Martin TREVON propose des mesures incitatives orientées vers deux axes: l’augmentation du prix du coton à plus de 300f le kilo contre 254f pour la campagne 2021-2022 et le maintien du prix des intrants ; l’augmentation des rendements à travers la vulgarisation des mesures sur le terrain. La SNCT compte aussi sur son partenaire traditionnel , la Fédération Nationale des Groupements de Coton la FNGPC. Son président M. Koussouwe Kouroifei a bon espoir en l’avenir de la production cotonnière. La FNGPC promet un accompagnement rapproché, un appui au niveau des ZAP, zones d’aménagement pour la productivité, et la mécanisation de la culture etc….

L’ importance du coton dans l’économie nationale n’est plus à démontrer. La concertation des acteurs permettra de tirer les leçons des campagnes passées pour redonner à la filière ses lettres de noblesse. Il suffit d’une faire preuve de bonne volonté des acteurs : décideurs, producteurs et partenaires.

Septentrional

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