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Il n’est pas rare de constater dans certains lieux publics, aux abords des rues et autres endroits etc… la présence des enfants dont les aspects démontrent à suffisance leurs mauvaises conditions de vie sociale. Ces enfants sont la plupart du temps des enfants qui se sont retrouvés dans la rue pour diverses raisons, privés ainsi d’un de leurs droits fondamentaux qu’est le droit à une famille. Des enquêtes menées dans 34 structures d’accueil sur l’ensemble du pays en juin 2021 ont permis de recenser d’après le comité national d’adoption d’enfants au Togo, 400 enfants vulnérables âgés de 0 à 17 ans qui vivent dans des conditions irrégulières c’est à dire sans aucune procédure d’adoption. La raison principale est la non maîtrise de cette procédure d’adoption d’enfants par les différents centres d’accueil et surtout les acteurs sociaux impliqués dans la gestion des problèmes d’enfants de rue comme on les appelle souvent. Malgré les injonctions et les interpellations des décideurs pour régulariser la situation de tous ces enfants en adoption, c’est un constat d’échec qui se dégage. Le comité national d’adoption d’enfants au Togo                ( CNAET) qui peine à satisfaire aux nombreuses demandes en attente d’adoption d’enfants a décidé d’appuyer les acteurs sociaux impliqués dans la procédure à travers une séance de renforcement des capacités les 18 et 19 août 2022 à Kara en matière de protection des enfants abandonnés, ces enfants qui se retrouvent sans filiation connue dans des structures d’accueil, et donc, en conditions illégales.

L’initiative vise à permettre à ces acteurs sociaux que sont les directeurs préfectoraux de l’action sociale, et responsables des centres d’accueil et centres sociaux de la région de la Kara, non-seulement de mieux sécuriser les enfants mais aussi de s’imprégner des différentes procédures d’adoption d’enfants au Togo. Selon le président du Comité national d’adoption d’enfants au Togo, M. TCHILTEME Toatre Pascal, ces procédures se situent à deux niveaux à savoir :
Le niveau administratif où on peut saisir en cas de besoin la justice, la gendarmerie, la police ou un agent social, et le niveau traditionnel où le chef du Canton, du chef village etc…peuvent être saisis. En dehors de la thématique sur les procédures d’adoption d’enfants, les acteurs sociaux se sont familiarisés avec la rédaction des rapports d’enquêtes sociales autour des enfants dans les centres d’accueil et à la problématique des enfants en situation difficile.

Septentrional

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