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Des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), des travailleurs sociaux et des juges d’enfants ont clôturé le 15 septembre 2022 à Mango, chef-lieu de la préfecture de l’Oti, un atelier de deux jours sur leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre les violences et pratiques culturelles néfastes pour les enfants. L’objectif est d’amener les participants à privilégier la protection des enfants contre les abus et pratiques culturelles néfastes dans leurs communes. L’atelier vise aussi à créer un cadre de discussion sur les enjeux en matière de protection des enfants afin de leur assurer un plein épanouissement. La trentaine de participants ont suivi des communications sur l’ »inculturation, les droits et devoirs des enfants », le « cadre juridique de protection des enfants », les « violences et pratiques culturelles néfastes : problématique des enfants dits sorciers ». Des éclairages ont été apportés sur le « mécanisme de dénonciation des violences, l’exclusion et les pratiques culturelles néfastes » suivi de la mise en place d’une charte communautaire. Des  travaux  en groupe ont permis aux participants d’élaborer des fiches techniques pour mieux dénoncer des pratiques culturelles néfastes envers les enfants, surtout les filles, et pour une vulgarisation des bonnes pratiques pour  l’épanouissement des enfants. L’Organisation non-gouvernementale Creuset-Togo, initiatrice de l’atelier est chargée de la mise en œuvre du projet « Renforcement des mécanismes institutionnels, communautaires et participatifs pour la protection des enfants contre la violence et les pratiques culturelles comme le mariage précoce et forcé, l’enlèvement, la traite des enfants et l’exorcisme au Togo ». Le projet est prévu pour couvrir 37 mois (du 1er avril 2021 au 30 avril 2024), et concerne trois préfectures à savoir : Oti, Oti-Sud et Dankpen. Une étude de base, menée dans lesdites préfectures ont démontré que des enfants, en particulier des filles sont confrontés à certaines pratiques culturelles néfastes telles que les enlèvements, les mariages précoces et forcés ou des échangismes. Selon le directeur exécutif de l’ONG Creuset-Togo, Moukpè Essodéké, « il urge d’outiller les acteurs impliqués dans la lutte contre ces pratiques, afin de réduire les souffrances faites aux enfants, en vue de leur assurer un avenir radieux. Il a fait savoir que des formations similaires ont été organisées à l’intention des chefs traditionnelles, des médias, des enseignants et des magistrats.

Septentrional

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