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La conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent s’est ouverte le jeudi 19 janvier 2023 à Lomé au Togo. Cette assise de deux jours est organisée conjointement par le bureau des Nations- Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée nationale du Togo, le comité interparlementaire du G5 sahel et le Conseil de la Choura de l’État du Qatar. Elle a mobilisé plus de 250 participants à savoir, des Présidents d’assemblées parlementaires, des représentants des parlements nationaux des États d’Afrique, des ONG de jeunes et des organisations de la société civile, des représentants des agences du Système des Nations Unies et d’autres entités internationales.

Les échanges sont orientés vers la recherche des moyens de collaboration entre ces différents acteurs dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent. Les participants vont également réfléchir sur les recommandations élaborées par le groupe de travail mis en place à la suite de la conférence organisée en mars 2022 à Doha au Qatar sur les menaces émergentes en Afrique. Au total 5 allocations ont marqué la cérémonie d’ouverture de cette conférence de haut niveau. C’est la présidente de l’assemblée nationale du Togo Chantale Yawa Djigbodi Tségan qui a prononcé le discours d’ouverture. Elle a d’entrée situé l’enjeu de la conférence de Lomé qui constitue le prolongement de celle de Doha et est consacrée à la poursuite des réflexions sur l’engagement parlementaire dans la lutte contre le terrorisme. « Vos contributions et débats ainsi que l’engagement de chacun feront le succès de cette conférence parlementaire » a laissé entendre Mme Tségan. Elle a remercié le chef de l’État togolais pour ses efforts en faveur de la paix au Togo et sur le continent africain avant d’appeler à une mobilisation des Etats et la communauté internationale pour un combat commun contre l’ennemi de tous qui est le terrorisme.
Auparavant, le président de l’Assemblée nationale du Niger, président du comité interparlementaire du G5 Sahel, Seyni Oumarou a fait une brève présentation de la situation du terrorisme dans la sous-région ouest- africaine.  »La jeunesse est au cœur de ce phénomène et les parlementaires doivent réfléchir autour de la problématique jeunesse et terrorisme  » a dit M. Seyni Oumarou.
Le directeur adjoint du bureau des Nations- unies pour la lutte contre le terrorisme Maurino Miedico, M. Saad Ben Ahmed Al Mesmed, membre du conseil de la Choura du Qatar, et la présidente de l’Union parlementaire africaine, Mabel Chinomona, ont démontré le rôle des jeunes dans l’apparition du terrorisme, et ses conséquences sur le développement des nations. Ils ont invité les parlementaires à soutenir les actions de lutte contre le terrorisme et la mise en place d’un groupe de travail sur la problématique.
Les discours terminés, les parlementaires ont entamé les travaux autour des différentes thématiques au programme de cette conférence.

Septentrional
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