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Le ministère de la sécurité et de la protection civile en collaboration avec l’ambassade des États-Unis et l’ONG T-Mondo a organisé les 6 et 7 février 2023 à Kara une séance de formation et de sensibilisation à l’intention des chefs traditionnels et leaders religieux de la région de la kara. Cette séance qui a porté sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent a été présidée par le ministre Yark Damehame, en présence du préfet de la Kozah, Colonel Bakali Hèmou Badibawou. Le fléau du terrorisme qui frappe certains pays voisins s’étend vers les pays côtiers dont le Togo qui connait depuis 2021 des attaques terroristes dans sa partie nord. Le gouvernement, dans le souci de lutter contre l’extrémisme violent, a pris des mesures parmi lesquelles la création du comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, CIPLEV.

Cette initiative vise à travailler en amont avec les populations à la base pour désamorcer à l’origine, tout ce qui peut conduire des individus vers la radicalisation et l’extrémisme violent, une pratique qui privilégie la violence et la terreur. Ces séances de formation et de sensibilisation qui se déroulent dans les autres contrées du pays ont pour objectif d’amener les chefs traditionnels et les leaders religieux à comprendre l’importance de leur rôle dans la prévention de l’extrémisme violent qui peut nuire à la cohésion sociale. Le ministre de la sécurité a fait savoir, que le phénomène de l’extrémisme violent constitue des obstacles de taille à la stabilité nationale, à la cohésion sociale et au développement du pays. Pour le ministre Yark, il est nécessaire d’apporter une réponse adéquate à ces actes terroristes qui, a – t-il dit, font des victimes, des dégâts matériels importants et des déplacés confrontés à la misère et à l’insécurité. C’est pourquoi, il a relevé l’intérêt de la séance de formation et de sensibilisation qui va permettre aux bénéficiaires de consolider davantage leurs connaissances sur l’extrémisme violent afin d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de lutte contre le terrorisme.  »Les chefs traditionnels en tant que garants des us et coutumes, connaissent les réalités de leur milieu. Ils doivent être impliqués au même titre que les autres acteurs parceque chacun doit jouer son rôle, on doit co-produire la sécurité avec les forces de défense et de sécurité » a fait savoir pour sa part le président du CIPLEV le colonel, Akobi Messan.

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