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Plus que deux audiences et la session des assises de l’année de la cour d’appel de kara vont s’achever. En attendant, la cour poursuit ses jugements contre ceux qui à une étape de leur vie sont rentrés en conflit avec la loi et qu’ils doivent être situés sur leur sort. Gnari Sakardja est l’un des accusés qui a comparu le vendredi 17 février 2023 devant la cour d’assises pour la présomption de parricide. En effet Gnari a tenté de commettre un meurtre sur la personne de sa mère biologique, la nommée Nandale Kondjite. Il ressort des faits que l’accusé, lors d’une dispute avec sa maman, cette dernière a menacé son fils et ses bêtes de mort. Suite à cette menace, plusieurs bêtes et volailles de l’accusé sont effectivement morts sans explication. Gnari, après constat que les menaces de sa mère sont suivies d’effet, décide de mettre fin à la vie de cette dernière. C’est ainsi qu’une nuit, pendant que sa maman dormait, il alla accrocher une corde avec nœuds à son cou en tirant pour l’étrangler. Les cris de douleur de la vieille ont alerté l’un des fils de la victime qui a sauvé la vie à la vieille. Le parquet agissant en tant que juge et avocat de la société, tout en s’appuyant sur certains propos de l’accusé qui disait « être fatigué du comportement de sa maman et qu’il fallait mettre fin à sa vie », a fait savoir que l’intention de ce dernier ne souffre d’aucune ambiguïté et que sa culpabilité était établie. Il a demandé à la cour de ne pas céder à la compassion. L’avocat général a néanmoins requis à la cour de protéger les intérêts de la famille, et surtout de la maman qui proclame toujours son pardon malgré la faute de son enfant. Il a demandé que la cour accorde des circonstances atténuantes à l’accusé et de le condamner à 10 ans de réclusion criminelle. Dans sa contre-attaque, la défense a indiqué qu’il y a un mystère qui entoure le dossier mettant en relief le manques des personnes qui ont vécu les faits et qui devaient éclairer davantage la cour sur les circonstances de la cause. Le conseil de l’accusé a aussi déploré la mauvaise attitude de la maman qui normalement devait protéger ses enfants mais plutôt les hait. Mme Tchalim a plaidé la sagesse de la cour pour comprendre son client et lui accorder son pardon afin de se réinsérer dans la société. Contre toute attente la cour a prononcé la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre l’accusé.

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