La campagne pour les élections législatives et régionales qui se poursuivait sans répit, tire vers sa fin. Commencée le 13 avril 2024, elle devrait cesser ce 27 avril 2024, avant que les 4.203.711 togolais en âge de voter n’aillent s’exprimer dans les urnes, pour choisir de nouveaux députés à l’assemblée nationale et des conseillers régionaux, dans le cadre d’un scrutin proportionnel de liste. Depuis, des milliers de personnes (militants et sympathisants) dans la région des Savanes, ont pris un rythme quotidien, en allant écouter les divers candidats et leurs délégations dans les nombreuses contrées.
Les manifestations se passent bien avec passion de part et d’autre à coup de slogans débités, sans tension. Des caravanes et meetings de différents partis politiques, marqués par des coups de sifflets et de klaxons se déroulent dans la paix. Les affiches aux effigies des candidats ornent les lieux publics et parfois les murs des quartiers généraux et des domiciles.
Des dizaines de responsables politiques appuyés par leurs militants, ne cessent de demander à leurs militants et sympathisants de se mobiliser pour aller voter leurs candidats, avec des programmes mis en avant pour activer ou réactiver les opinions. Quelques 2 348 candidats sont en campagne au Togo.
Les partis politiques font appel aux voix
Emmené par plusieurs personnalités, le parti Union pour la République (Unir- majoritaire), s’attaque beaucoup plus aux grands défis de l’heure et à leurs conséquences sociales. Ses candidats affichent de grandes ambitions en matière d’écologie, d’agriculture, d’éducation, d’investissement économique et de sécurité. Les postulants et les responsables du parti de la majorité demandent « plus de cohésion sociale et pas d’exclusion, pour être plus juste les uns envers les autres« . Ils promettent « agir pour améliorer la politique de paix, de sécurité et de développement et accélérer et améliorer tous les chantiers qui ont démarré ou ont été réalisés jusqu’à présent dans la région des Savanes« . Le parti Unir, peut-on l’affirmer, fait figure de favori, à cause des fortes affluences de personnes constatées partout où il est passé dans la région des Savanes.
Les responsables de la quinzaine des partis politiques de l’opposition présents dans la campagne (Ufc, Addi, Anc, Fdr, Net, Psr, Dmp, …) font également des appels aux voix. Manifestement avec une certaine passion, en référence à une campagne de désinformation, de calomnie et même de tendance religieuse qu’ils entretiennent dans les contrées. Ils ont opté à cet effet pour la proximité pour distiller délibérément de fausses informations dans des marchés, envers les communautés et auprès des populations. Les autres techniques utilisées pour exercer cette influence malveillante, sont les technologies modernes (intelligence artificielle) et les réseaux sociaux pour faciliter la manipulation des informations hors contexte, et pour détourner la loyauté de populations.
Rester vigilants !
Pour des observateurs avisés, « il est important d’être conscient de ce danger potentiel, en tournant le dos aux démagogies des formations politiques de l’opposition« . Les leaders du grand parti de la majorité (Unir), conseillent aux populations de rester vigilantes par rapport aux informations erronées. Pour eux, « il est temps de s’opposer aux partis instables et d’éviter toute forme de provocation et de violence, en cette période de ferveur électorale
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