Les professionnels des médias publics et privés de la région de la Kara ont pris part les 18 et 19 septembre 2024 à Kara à un atelier de sensibilisation et de formation sur le phénomène de l’extrémisme violent au Togo. L’atelier s’intègre au projet « Renforcement de la résilience et de l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Cote – d’ivoire, au Ghana, au Burkina- Faso et au Togo« .
Il s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres organisées par le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent, CIPLEV, en collaboration avec le PNUD à l’intention des hommes de médias des régions Centrale, Savanes et de la Kara. L’ initiative, placée sous la houlette du ministère de l’intérieur et de la protection civile vise à poursuivre la mise en œuvre des orientations du gouvernement visant à prévenir et lutter contre l’ extrémisme violent au Togo avec l’implication des journalistes.
Au cours de ces différentes rencontres, les journalistes ont échangé avec les experts autour de la thématique de l’extrémisme violent, ses manifestations et ses conséquences. Ils se sont également imprégnés des stratégies de recrutement au sein des groupes extrémistes, des sources de financement et d’approvisionnement de ces groupes d’EV ainsi que des mesures prises par le Togo pour lutter contre le phénomène. Un autre volet a été consacré aux techniques de traitement et de diffusion de l’information dans le contexte de l’EV, au fact checking et à la lutte contre les discours haineux avec un accent sur la désinformation et la mésinformation.
Les travaux de l’atelier de Kara ont été présidés par le préfet de la Kozah colonel BAKALI Hémou Badibawou en présence du maire de Kozah1 Pidabi Baoubadi. Le préfet BAKALI a salué le travail remarquable de sensibilisation et d’éducation des journalistes au profit des populations dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’EV. Cette lutte interpelle chacun et que seules des actions collectives permettront de réussir le combat, a dit le représentant du pouvoir central. Il a encouragé les hommes de médias à continuer d’accompagner les efforts du gouvernement afin de venir à bout du phénomène.
Le représentant du ministre de la sécurité et de la protection civile docteur KATELEWENA Bayouma a situé le contexte de la création du CIPLEV. Il a indiqué que face à l’évolution de la situation sécuritaire, il est indispensable que le CIPLEV accentue ses activités de sensibilisation et de formation des différentes populations afin qu’elles ne cèdent pas à la panique. « Les journalistes constituent un maillon fort essentiel dans le dispositif d’alerte précoce et de prévention de l’extrémisme violent. »Votre contribution est indispensable à la lutte » a insisté Docteur KATELEWENA.