Un atelier de lancement du projet de Gestion Intégrée des Périphéries des Aires Protégées (GIPAP-Togo) s’est déroulé le mardi 25 juin 2024 à Sokodé. Ce projet comporte trois phases notamment la gouvernance des aires protégées, gouvernance gestion intégrée des périphéries des aires protégées et la gouvernance environnementale et coordination.
Cette cérémonie relative à la deuxième phase a rassemblée les élus locaux, la chefferie traditionnelle, la direction forestière, les conservateurs des aires protégées, les riverains du parc Fazao-malfakaza et de la forêt Abdoulaye.
Initié par l’Etat togolais à travers le ministère en charge de l’environnement, ledit projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Lutte Contre le Changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agro écologie (PALCC). Il est financé par l’Union Européenne (UE) pour un montant total de 19 650 000 000F CFA. Il ambitionne de créer des activités génératrices de revenus au profit des populations riveraines du parc Fazao-Malfassa et de la forêt Abdoulaye afin de réduire les pressions anthropiques qui tendent à ralentir les objectifs du gouvernement inscrits dans la feuille de route 2020-2025.
Le coordonnateur national du PALCC Atsri Honam a indiqué que cette approche de gestion intégrée qui se fait avec des actions coordonnées permettra de mutualiser les efforts et avoir plus d’impact. Elle vise également à mieux organiser les filières comme le karité, le néré, le miel, la transformation des produits agricoles, palmiers à huile…
Pour le maire de Plaine de Mô 2 Docteur Dominique de Gmampoum, les communes ont plus d’intérêts à sensibiliser leurs populations sur le bien fondé du projet pour qu’en retour elles en tirent meilleurs profits.
Pour une mise en œuvre réussie dudit projet, huit ONG togolaises et françaises ayant faits leur preuve ont été retenues.