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Guidé par un triple impératif humanitaire, de paix et de développement, le gouvernement togolais poursuit activement ses efforts pour lutter contre l’insécurité et ses conséquences. En raison du terrorisme sévissant au Sahel, des milliers de personnes ont été déplacées, entraînant une crise humanitaire majeure. Conscient des enjeux, le gouvernement s’est mobilisé pour protéger et préserver les droits des demandeurs d’asile et des réfugiés sur le territoire national. Dans ce cadre, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont été formées sur les mécanismes de protection internationale des demandeurs d’asile et réfugiés. Cette formation s’est déroulée les 19 et 20 septembre à Dapaong.
L’insécurité au Sahel dont les tentacules ont touché la région septentrionale du Togo a conduit très tôt le gouvernement à mettre en place une stratégie multidimensionnelle dont le Programme d’Urgence de Renforcement de la Résilience et de la Sécurite des communautés (PURS). Dans ce cadre, une cinquantaine d’agents des forces de l’ordre et de sécurité seront formés, à travers deux phases successives, sur les droits des personnes déplacées et l’importance de la coproduction de la sécurité, afin de favoriser le vivre-ensemble et la cohésion sociale. La première vague de 25 personnels de FDS viennent de terminer leur formation.
Ces FDS ont été outillés et sensibilisés sur le système d’asile et la protection des personnes déplacées au Togo. L’objectif de cette formation est de renforcer leurs compétences en matière de prévention et de gestion des violences, tout en mettant en avant les bonnes pratiques internationales adaptées aux spécificités locales. Cet atelier a permis un partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les forces de sécurité, les autorités locales, et les autres acteurs impliqués, dans le but de mieux coordonner les efforts en faveur de la résilience, de la sécurité, et de l’urgence dans la région des Savanes.
Cette initiative a bénéficié du soutien technique et financier du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), et a réuni plusieurs partenaires tels que la Coordination Nationale d’Assistance aux Réfugiés (CNAR), le Comité Interministériel de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV), l’ANPC, l’UNICEF, Plan International, et l’UNFPA. L’objectif commun de ces acteurs est de favoriser la coproduction de la sécurité et de promouvoir la cohésion sociale, particulièrement dans la gestion des déplacements forcés. Cette formation encourage également la mise en place de mécanismes de dialogue et de médiation, éléments clés pour renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans les communautés de la région.
Les participants ont exprimé leur satisfaction quant aux connaissances acquises, lesquelles leur permettront de mieux assumer leur rôle dans la gestion des déplacés et de garantir la “protection des droits humanitaires” des milliers de personnes affectées par la crise sécuritaire. Cet atelier inclusif et participatif a ainsi permis de jeter les bases pour une meilleure protection et une “prise en charge durable” des populations déplacées, contribuant à leur sécurité et à leur bien-être.

Septentrional
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