L’ordre des avocats du Togo a effectué le vendredi 11 Octobre 2024 sa rentrée solennelle de la conférence de stage 2025. C’est la ville de Kara qui a accueilli les manifestations placées sous le thème, « Accès à la justice au Togo, un droit universel ».
La rentrée solennelle de la conférence de stage marque le début d’une année judiciaire et a pour but de rappeler l’importance de l’administration de la justice en mettant un accent sur les principes fondamentaux qui caractérisent le système judiciaire. Cette rentrée permet de renforcer la confiance envers le pouvoir judiciaire expliquent les spécialistes en droit. La rentrée du barreau donne également l’occasion aux acteurs de l’appareil judiciaire à savoir, magistrats, avocats, huissiers de justice et autres membres de la corporation, d’échanger leur point de vue sur certaines questions liées à la profession de justice. Le garde des sceaux ministre de la justice et de la législation, en référence au thème, a indiqué que l’accès à la justice constitue l’un des piliers fondamentaux d’une société démocratique. Le ministre MIPAMB Nahm-Tchougli a salué le choix de ce thème qui, selon lui, s’intègre à la feuille de route gouvernementale qui consiste à faire de l’accès au droit à la justice indispensable et intègre le levier du développement du Togo. Le garde des sceaux a traduit les reconnaissances du gouvernement aux avocats pour leur rôle et engagement au quotidien dans la défense des droits des plus vulnérables et à la promotion d’une justice plus inclusive.
Le bâtonnier de l’ordre des avocats du Togo maître Claude Folly ADAMA a pour sa part indiqué que l’un des défis les plus cruciaux qui s’imposent à la justice est l’accès pour tous à la justice qui cimente la vie collective des citoyens. Il a exhorté les avocats, sentinelles de l’égalité dans la cité et défenseur de la veuve et de l’orphelin, à vaincre les distances au bout desquelles se trouveraient les droits des citoyens par le courage et le devoir de leur sacerdoce.
Les manifestations de cette rentrée solennelle, débutées le 7 octobre ont été marquées par des conférences publiques, des consultations et plaidoiries gratuites et un concours d’éloquence.