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Les préfectures de Tchaoudjo et de Tchamba, à l’instar d’autres localités du pays, font face aux problèmes relatifs à la transhumance. Aussi, pour prévenir et gérer les conflits liés à ce mouvement saisonnier, le ministère des ressources halieutiques, animales et de la règlementation de la transhumance, a entamé une tournée nationale de sensibilisation pour une transhumance apaisée. Une séance a eu lieu à ce effet le lundi 28 octobre 2024 à Sokodé.  Elle a réuni environ 200 participants des deux préfectures.
La rencontre fait suite à celle tenue, le samedi 26 octobre à Blitta, pour le compte des acteurs des préfectures de Blitta et Sotouboua toujours dans la région Centrale. Le but est surtout d’éviter les conflits entre éleveurs et agriculteurs et d’exhorter ceux-ci à régler pacifiquement leurs différends pour préserver la paix et la cohésion sociales au sein des différentes communautés.  Il était aussi question de rappeler à chacun les dispositions prises par l’Etat pour une meilleure gestion de la transhumance.
Outre ces principaux acteurs, la séance a associé les garants des us et coutumes, les forces de défense et de sécurité, les leaders communautaires, des maires et les représentants du pouvoir central des deux préfectures. Elle a donné lieu à la redynamisation des comités locaux de la transhumance dont la mission est de contribuer à sauvegarder la paix sociale dans les communautés.
Les participants ont planché sur diverses thématiques pour une transhumance apaisée, notamment le respect des textes règlementaires, la promotion du dialogue, le renforcement des liens de solidarité et de fraternité entre les acteurs et le recours aux institutions pour la gestion pacifique des éventuels conflits.
Le ministre d’Etat chargé des Ressources halieutiques, animales et de la règlementation de la transhumance, Gal Yark Damehame a prodigué a souligné que l’agriculture et l’élevage sont deux secteurs stratégiques qui doivent avancer ensemble pour le développement du pays. Raison pour laquelle, a-t-il conseillé, les acteurs doivent travailler en synergie et en toute symbiose pour sauvegarder la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble. Le ministre d’Etat a également demandé aux bouviers et aux producteurs d’éviter de se faire justice et de se référer aux garants des us et coutumes ou aux Forces de défense et de sécurité pour le règlement à l’amiable des conflits. Le Gal Yark Damehame a aussi exhorté ces derniers à trancher les conflits en toute impartialité pour contribuer à préserver la paix civile.
A l’issue des échanges, des recommandations ont été formulées à l’endroit des différents parties prenantes pour une meilleure prévention et gestion des conflits et pour la préservation de la paix dans les différentes localités.

Septentrional
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