«Information, Éducation et Communication : problématique de prise en charge des fractures », c’est le thème d’un séminaire organisé à Kara le samedi 5 avril 2025, à l’intention d’une quarantaine de journalistes des médias publics et privés. C’est une initiative de l’AO Alliance Togo, branche de l’AO Alliance. L’objectif de ce séminaire est d’outiller les professionnels des médias sur les enjeux socio-économiques que posent les fractures au Togo, afin qu’ils communiquent davantage sur ce fléau dont la première cause sont les accidents de la circulation devenus un problème de santé publique. « En tant que traumatologues, dans l’exercice de notre fonction nous faisons souvent face à des complications qu’on pouvait éviter. Nous voulons que les journalistes relaient l’information auprès des populations, afin qu’elles sachent qu’il y a des méthodes de prise en charge efficaces qui préservent les patients des complications », a indiqué le professeur TOWOEZIM Tchaa Hodabalo, chef service de traumatologie-orthopédie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara, responsable à l’organisation à l’AO Alliance Togo. Plusieurs thématiques ont été abordées au cours du séminaire, notamment les principales causes des fractures, le traitement opératoire ou chirurgical et le traitement non opératoire, les conséquences des fractures sur la santé et les implications qui en découlent ainsi que la place du traitement traditionnel.
Les débats ont permis aux spécialistes traumatologues de répondre aux multiples préoccupations des journalistes sur la problématique de la prise en charge des fractures.
L’AO Alliance est une organisation suisse à but non lucratif dont l’objectif est d’améliorer les soins aux blessés notamment des patients traumatisés dans des pays à revenu faible et intermédiaire, d’investir dans les capacités locales pour créer un impact durable, de donner aux chirurgiens et aux travailleurs de la santé les moyens d’agir dans leur propre pays et fournir un cadre pour pratiquer leur spécialité et améliorer leurs compétences.