La 3ème édition du festival Boom Kpalimé a pris fin le dimanche 15 mars à Kpalimé avec la proclamation des résultats des films en compétition et de la musique. Sur les onze films du Togo et d’ailleurs visionnés, trois ont été primés.

Le 1er prix est emporté par le film  »Pourquoi ma Céans » de Gavlo Atsou Claude. Celui-ci gagne un trophée et une enveloppe de 80 000 FCFA. Le deuxième prix a été attribué au film  »Coucou ma chérie » de Ahoéfa Nsouanto (Emma). Elle gagne un trophée et une enveloppe de 30 000 FCFA et le 3ème prix est gagné par le film  »A l’aide » de David Bokovi. Il bénéficie seulement dun trophée offert par le comité d’organisation du festival.

En musique, seuls deux candidats ont été primés sur les 8 candidats en compétition. Le premier prix est allé à Amégbléamé Elémawussi dit Fils révélé, Ogana. Il part avec un trophée et une enveloppe de de 40.000 FCFA. Le 2ème prix d’une valeur de 30 000 FCFA et un trophée est allé à l’artiste Kétéku Mawuenyégan.

En dehors de ces prix, des attestations ont été décernées à des stagiaires formés dans le domaine de la scénarisation, du cadrage, du montage, ce qui leur a permis de sortir un produit de qualité avec leur portable, une nouveauté dans le domaine.

Des prix spéciaux notamment des certificats ont été, par ailleurs, remis à certaines personnalités telles que la ministre en charge de la Culture, l’artiste Bamba Bakary et à l’humoriste togolais Gbadamassi.

L’artiste humoriste ivoirien, acteur du cinéma, Bamba Bakary, invité d’honneur au Festival Boom de Kpalimé a salué le talent des artistes togolais, qui, dit-il, ont produit de très beaux cadrages et de belles images. Il a souligné que s’il y a la volonté politique et que si le ministère de la culture s’y met pour soutenir des œuvres de ce genre, il y aura des exploits.

Pour le président du Festival Boom Kpalimé, Fiator Christian Enyonam Folly-Kossi, la vision est de donner le maximum de visibilité aux talents et faire de Kpalimé un haut lieu du cinéma et de la musique en Afrique de l’ouest. Selon lui, le Festival Boom n’a pas seulement montré des films et des concerts, il a montré aussi un pays qui rêve, qui crée et qui espère.