Une cérémonie de dédicace de l’ouvrage « À l’ombre du Baobab », du sénateur Henri Koudjolou Dogo, a eu lieu le samedi 18 octobre 2025 à Lomé.
Cet événement littéraire, placé sous le haut patronage du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives marquant le 20ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du Président Gnassingbé Eyadéma, Père de la Nation togolaise.
La rencontre a réuni un parterre de hautes personnalités politiques, militaires, universitaires et traditionnelles. Le Président du Sénat représentait le Président du Conseil.
A l’ouverture de la cérémonie, le ministre de l’Administration territoriale, de la Gouvernance locale et des Affaires coutumières, le Colonel Hodabalo Awaté, a salué la portée mémorielle et historique de l’œuvre. Il a souligné que ce livre « participe à la construction d’une mémoire collective fondée sur les valeurs de loyauté, de paix et de développement chères au Père de la Nation ». Le ministre a, par ailleurs, exprimé la reconnaissance du gouvernement à l’auteur pour son engagement à transmettre aux jeunes générations les repères fondateurs de la nation togolaise.
La présentation critique de l’ouvrage a été assurée par le professeur Akue Adotevi Mawusé Kpakpo, maître de conférences en logique et philosophie du langage, qui a livré une lecture à la fois analytique et émotive du texte. Selon lui, « À l’ombre du Baobab », tout en s’appuyant sur un témoignage personnel, transcende la biographie pour devenir un véritable instrument d’éducation civique et patriotique. Le professeur a rappelé que le Baobab, choisi comme métaphore centrale, incarne la force, la sagesse et la bienveillance du Général Eyadéma. « De loin, il impressionne par sa robustesse ; à son ombre, il apaise et protège. Ce livre, c’est la mémoire de l’espérance, une parole pour donner à notre avenir un passé », a-t-il confié.
Pour sa part, le sénateur Henri Koudjolou Dogo a exprimé sa profonde gratitude aux autorités pour le soutien accordé à cette œuvre mémorielle. Il a insisté sur le caractère symbolique de la dédicace, qu’il considère comme « un acte par lequel le gouvernement honore, non seulement un livre, mais ce que représente le livre dans la conscience nationale ».
L’ancien ministre a indiqué avoir voulu, à travers cet ouvrage, « chanter un géant africain », en l’occurrence le Général Gnassingbé Eyadéma, dont il dit avoir partagé « l’ombre, la vision et la ferveur patriotique ».
Dans un appel aux jeunes générations, le sénateur a exhorté à renouer avec la lecture et la mémoire écrite, rappelant avec justesse que « lorsqu’un vieux meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ».
Selon lui, écrire, c’est aussi préserver la voix du passé pour éclairer la marche du futur.
À travers cette dédicace, la littérature se fait ainsi vecteur de mémoire, d’identité et d’unité nationale. « À l’ombre du Baobab » s’impose désormais comme une référence du patrimoine intellectuel togolais, une œuvre qui conjugue émotion, réflexion et héritage historique.
L’auteur n’est pas à son premier essai littéraire. Parmi ses précédentes publications figurent notamment :
-Palimé, un tournant (éditorial, 1969)
-Demain l’Afrique (discours prononcé en 1972 lors de la conférence de l’UNICEF sur l’enfance et la jeunesse dans le développement, sous l’égide de Cheikh Hamidou Kane)
-Togo 2000 : Planification togolaise et voie africaine de développement (Nouvelles Éditions Africaines, 1983) ;
-Si Pagouda t’était conté : Petite histoire d’une grande famille (Éditions Graines de Pensées, Lomé, 2015).
M. DOGO avait également témoigné dans le documentaire « L’aigle s’en est allé », produit par 1 SOKART en 2005, retraçant la vie et l’œuvre du Général Eyadema.