Le président du Sénat, Barry Moussa BARQUÉ, a accordé le jeudi 30 octobre 2025, une audience à Élise KAKAM, Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Togo.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération institutionnelle entre la deuxième chambre du Parlement et l’agence onusienne, autour des thématiques liées à la santé reproductive, à la protection des droits humains et à l’épanouissement de la jeunesse togolaise.
Au cours de l’entretien, Madame Élise KAKAM a présenté au Président du Sénat les principaux axes d’intervention de l’UNFPA au Togo.
« Notre mission consiste à lutter contre les décès maternels évitables, à prévenir toutes les formes de violence basées sur le genre, à promouvoir l’épanouissement des jeunes et à fournir au gouvernement des données fiables pour la prise de décisions éclairées », a-t-elle souligné.
Elle a rappelé que ces questions, étroitement liées à la santé reproductive et à la protection des droits fondamentaux, requièrent un engagement collectif et une intégration systématique dans les politiques publiques et le processus législatif.
« Notre objectif, en rencontrant le Sénat, est de l’exhorter à prendre davantage en compte ces enjeux dans son travail quotidien, car les chambres parlementaires sont au cœur du processus législatif », a-t-elle ajouté.
La Représentante résidente a également salué les efforts du gouvernement togolais en matière de promotion du genre et de développement des jeunes, et appelé à la poursuite des actions dans une approche inclusive et durable.
Pour sa part, le Président du Sénat a réaffirmé la disponibilité de l’institution à accompagner les initiatives de l’UNFPA visant à améliorer les conditions de vie des populations, en particulier des femmes et des jeunes.
L’UNFPA œuvre pour un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et chaque jeune peut réaliser pleinement son potentiel.
À travers cette audience, le Sénat et l’UNFPA réaffirment leur volonté commune de renforcer la coopération en matière de santé, d’égalité des genres et de droits humains, contribuant ainsi à un développement social harmonieux et durable.