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 Les doyens, chefs de départements et les enseignants chercheurs de la Faculté des Lettres, de Langue et des Arts de l’université de Lomé ainsi que deux conférenciers d’Allemagne et de Côte d’Ivoire étaient en conclave du 23 au 25 mars à Kpalimé, à la recherche de stratégies pour améliorer leurs prestations afin de faire face aux défis de la réforme des curricula des cursus de la Faculté des Lettres, Langues et Arts (FLLA). C’est autour du thème « Révision d’offres de formation à la Faculté des Lettres, Langues et Arts (FLLA) de l’Université de Lomé : perspectives interdisciplinaires sur l’enseignement des langues et l’orientation professionnelle». La rencontre est organisée par M. Nicolas Leube de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD) à l’Université de Lomé, en collaboration avec le doyen de la Faculté des Lettres, Langues et Arts et l’appui financier de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD). L’objectif est de préparer les décideurs ainsi que l’ensemble des enseignants-chercheurs de la faculté à apporter des réformes aux curricula afin de permettre aux étudiants un échange interdisciplinaire entre les différents départements.   Il s’agit de voir si les offres de formation sont en adéquation avec l’ère de la modernité et d’amener les participants à parfaire la réforme Licence Master et Doctorat (LMD) telle qu’elle est enseignée aujourd’hui.

Pendant les trois jours, les activités ont été marquées par des conférences  sur   notamment   le développement de programmes d’études orientés vers la profession : un défi et une chance dans les universités des Etats membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ; la didactique comme base de la promotion des langues dans l’enseignement scolaire et universitaire. Des ateliers pratiques ont également permis aux participants de plancher sur le développement des programmes d’études orientés vers la profession d’enseignant et sur l’intégration curriculaire de modules didactiques comme contribution à la professionnalisation. Le représentant du président de l’Université de Lomé, Pr. Essohana Batchana a rappelé que le LMD, même s’il a connu des aspects positifs reste à parfaire. Il a précisé qu’une réflexion permet de savoir que l’offre, telle qu’elle est aujourd’hui, ne permet pas véritablement aux étudiants de s’auto-employer. C’est pourquoi, il a convié les participants à une analyse et à une autocritique de leurs pratiques et de proposer des perspectives attrayantes au profit des étudiants.  Le lecteur de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD), Nicolas Leube a rappelé l’appui que le DAAD apporte pour résoudre les plus grands défis du temps au niveau académique et de la recherche. Il a souhaité que cet échange à l’international permette d’élargir les horizons et améliorer les prestations pour faire face aux défis actuels.

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