
La campagne nationale de vaccination contre les maladies animales prioritaires au Togo a été officiellement lancée le jeudi 26 juin 2025 à Sokodé. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs acteurs du secteur de l’élevage, des partenaires techniques et des autorités administratives et locales.
Organisée par le ministère des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cette campagne vise à lutter efficacement contre les principales pathologies animales qui menacent la santé publique, la sécurité alimentaire et l’économie nationale.
C’est le secrétaire général du ministère, Dr Matéhindou LAMBONI, qui a présidé la cérémonie. L’occasion pour lui d’insister sur la nécessité de renforcer la prévention sanitaire animale, en particulier face aux dangers que représentent des maladies comme la rage ou le charbon bactéridien.
« Protégeons nos animaux-Protégeons nos vies- Protégeons notre économie », c’est autour de ce thème que cette campagne se déroulera sur tout le territoire jusqu’en février 2026.
La campagne prévoit la vaccination gratuite des chiens, des chats et des singes contre la rage, celle contre la peste des petits ruminants et le charbon bactéridien.
Le Dr Yaovi Kohoe, coordonnateur du projet, a transmis le message du représentant par intérim de la FAO au Togo. Dans son message il a salué l’engagement du gouvernement togolais tout en appelant à la synergie d’action entre éleveurs, vétérinaires et collectivités locales pour la réussite de l’opération.
De son côté, Dr Issola AKAKPO, chef division santé animale et directeur du projet, représentant la directrice des services vétérinaires, a détaillé le calendrier et les modalités pratiques de la campagne. Il a également rassuré l’assistance de la disponibilité des vaccins et de l’expertise des équipes vétérinaires mobilisées.
La cérémonie a connu la présence du préfet de Tchaoudjo, Tchimbiandja Yendoukoa Douti, des représentants d’éleveurs, des techniciens de la santé animale ainsi qu’un grand nombre d’animaux amenés pour la vaccination.