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Au Togo, la gestion des risques industriels est l’une des priorités de l’Etat. Dans cette optique il a bénéficié, à travers son ministère de l’environnement et des ressources forestières, du projet Renforcement de la réglementation dans les installations chimiques à haut risque et réduction des risques dans les pays (P69-INSTASUR) de la Façade Atlantique Africaine (FAA), ceci, grâce au soutien de l’Union Européenne (UE).

Le mardi 16 Mai 2022 s’est donc tenu un atelier de
sensibilisation et de formation des acteurs locaux sur le transport des marchandises dangereuses pour le compte de la région centrale ceci dans le cadre du projet Sécurité du transport des marchandises dangereuses et des installations de produits chimiques.
Initiée par le Centre d’excellence de l’Union européenne pour la réduction des risques nucléaires, radiologiques et chimiques, cette rencontre technique et stratégique de deux jours permettra à une quinzaine de participants d’être outillés pour faire effectivement face aux risques et menaces NRBC liées aux installations classées.
Le décret sur les installations classées pour la protection de l’environnement adopté récemment renforce désormais, la réglementation. Il urge donc de renforcer également les capacités des acteurs à faire face aux risques éventuels afin d’assurer le développement durable qui allie le social, l’économie et l’environnement a déclaré le point focal national NRBC, Aboudoudjalilou Alassani.
Le défi relevé par le Togo dans ce sens remonte au 15 février 2023 lors du conseil des ministres en adoptant le décret fixant la nomenclature, les conditions et les modalités d’implantation et d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement.
Le secrétaire général de la préfecture de Tchaoudjo, Daro Ouro-Akondo représentant le préfet a convié les participants à plus de motivation pour une meilleure appropriation des thématiques abordées.
Le projet SAFETIC 2022-2024 est un prolongement du projet P69-INSTASUR et reste une opportunité pour pérenniser les acquis et renforcer les capacités du pays en maîtrise et la gestion des installations classées à haut risque.

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